(Du chou et du Beaujo Nouvo)
C'est réglé comme du papier à musique. Chaque année, le samedi matin qui suit le jeudi du Beaujolais nouveau, je cours chez mon pote Pascal pour l'opération choucroute.
Geneviève, la femme de Pascal, prévoyante, a commandé 45 choux chez Kiki-fruits. Des choux lisses, produits en Haute-Loire. Elle a aussi prévu un petit casse-croûte.
D'abord, il faut enlever le cœur du chou. Avec un bon couteau, Thierry, le beau gosse de la photo, fait ça super bien. C'est un vrai pro pour arracher le cœur des choux, comme pour celui des filles d'ailleurs.
Pascal, lui, râpe les choux avec sa super machine. Il est super sportif Pascal alors ça va super vite pour râper tous ces choux. Thierry a bien du mal à suivre, même si lui aussi est très sportif.
Dans la buanderie-remise-cellier, Georges, le beau-papa de Pascal, s'occupe de saler, tasser et assaisonner le chou râpé. C'est toujours comme ça. Georges, c'est l'homme d'expérience. C'est sur lui que repose la réussite de la choucroute.
Laurier, genièvre, girofle... Georges est le seul à connaître et maîtriser les dosages.
À chaque étape de la production, on s'autorise des petites pauses avec pâtés, jambons, saucissons et bon pain. Un peu de Beaujolais nouveau pour faire glisser. J'avais apporté "du Nouvo pour Téo", très belle cuvée d'Isabelle et Bruno Perraud à Vauxrenard. Toute l'équipe a apprécié. Moi, j'ai eu une pensée pour ce petit bonhomme.
Voilà.Il nous faut désormais attendre la fin de la lacto-fermentation pour pouvoir goûter notre ouvrage. Six semaines minimum. Mais, dès la mi-janvier, nous nous retrouverons nombreux, entre amis, pour entamer cette belle choucroute.
C'est vraiment sympa d'avoir des amis comme ça.....